Francis venait d'arriver dans cette partie de l'Amérique et déja il sentait peser sur lui, tout les regards . . . On n'avait pas l'air d'aprécier les clochards dans cette ville, et comme toujours font les bannis, les rejettés, les raclures, qui allaient se réfugier dans les bas fonds de la ville, à l'abri des regards indiscrets, et à la recherche d'un "havre de paix", Francis avait décidé de pénétrer dans les égouts, il longea longtemps des cannaux de détrituts dégoutants, sans broncher, voire blaser par l'habitude, il cherhait un endroit à l'écart de l'humidité embiante, et de l'envahissante puanteur des lieux insalubres. Le dos courbé, la tête voutée, Francis marchait dans la pénombre, le regard vitreux, il déboucha une bouteille d'alcool, un "plop" sonore résonna dans les interminables tunnels des égouts...
Francis voulait à trop pris éviter les flaques de cloaques gisants sur le sol, un simple soucis de propreté, mais qui faisait parfois la diférence, quand il s'agissait de mendier. Il avalait à grandes goulées son breuvage, éternua plusieurs fois, toujours dans la discretion . . . Depuis plusieurs mois Francis refusait de parler à quiquonque, suite à une dernière altercation avec son double "Black Hole", qui provoqua l'annéantissement total d'un quartier, il avait du alors fuire, s'évaporer dans la nature, pour éviter tous représailles, et rendre justice devant la loi. Il y avait en lui, d'énorme remords contre lui et ses pouoirs, un énorme trou que l'espoir aurait du combler, mais pour lui, en son plus profond être, il n'y avait plus d'espoir, il n'y avait qu'un effroyable trou noir, qui rongeait sa santé tantot mental, que physique ... Qu'est ce qui l'empéchait de se tuer, de se tirer une simple balle dans la tête ? Rien, car il ne pourrait avoire plus dur vie que la sienne. Mais pourtant, Earl s'était résolu à subire cette horrible vie de misère . . . Qu'est ce qui pouvait le motiver ainsi, l'improblable souvenir de ses parents "sacrifié" sur l'autel de la vengeance, il y avait en effet une grande part . . . Avaient ils sacifié leurs vie en le préservant de la violence, de ses pouvoirs pour finir comme çà ? Mais n'avaient ils pas retardés l'issue final voire même l'agravé ? Il y avait une réel confrontation en son sein . . . Mais ce serais mentire, que d'imputer une autre part, car c'était aussi la lacheté qui l'empéchait de se tuer, la peur au ventre de sentire son âme s'envoler, l'effroyable fascination qu'il éprouvait face à la mort, il aimait la cotoyé mais pas y participé, de plus ses nombreuses tentatives auparavant, s'étaient soldés en total intégrité, par un échec, son corps avaient réagis dans l'urgence, détruisant ce qui le menacait . . .
Perdu dans ses pensées, Francis se réveilla comme d'un rêve et apperçu une petite voute qui plongeait dans le mur, l'endroit le plus acceuillant de ces lieux, il s'y assied patientant l'arrivée d'une lumière dans sa vie...